Forts de notre expérience en matière de viticulture qui n’a jamais cessé d’exister depuis l’antiquité en Tunisie, nous avons acquis un vrai savoir faire qu’il nous faut maintenant faire savoir.
Cette nouvelle viticulture tunisienne illustre parfaitement la place de notre Pays au cœur de l’histoire et de la culture méditerranéenne, carrefour des civilisations et terre d’accueil touristique.
Après une restructuration du vignoble et une mise à niveau des équipements techniques, nous proposons aujourd’hui des vins parfaitement adaptés aux marchés internationaux, des vins alliant modernité et typicité méditerranéenne, des vins de qualité constante et en volume suffisant, non pas pour inonder les marchés mais simplement redonner aux vins tunisiens la place qu’ils méritent parmi les grands vins.
Notre travail est désormais de communiquer à l’échelle mondiale auprès des importateurs, distributeurs et consommateurs, afin de leur faire découvrir non seulement nos vins, mais aussi l’art de vivre tunisien que je caractériserai volontiers de méditerranéen".

A l’époque du « protectorat » Français entre les 19ème et 20ème siècles, le phylloxéra fait des ravages en France. Les colons s’enrichissent en faisant parvenir leurs vins produits en Tunisie au ports de Sète en France, qui servent pendant plusieurs années de vins médecins arrondissant degrés et couleurs de la plupart des vins hexagonaux.
Entre 1936 et 1947, dans la région du Cap Bon, qui rassemble 80% du vignoble Tunisien, les vignes sont à leur tour touchées par le phylloxéra. Face à la crise, les viticulteurs se rassemblent en coopératives, tentent de redresser le vignoble et dessinent les contours d’appellations contrôlées. C’est ainsi que naît, peu après la guerre, en 1948 une union de coopératives viticoles (UCCV) devenue Les Vignerons de Carthage.